Confrontée à l’explosion des prix de l’énergie, Aussillon s’est engagée dans une démarche de réduction de ses dépenses et d’investissements vecteurs d’économies à court ou moyen termes.
Fabrice Cabral a présenté à la presse une série de mesures envisagées par la commune pour réduire ses coûts, notamment en matière énergétique (électricité et gaz). « Le marché passé avec le SIVAT (Syndicat Intercommunal des Vallées de l'Arnette et du Thoré) et la commune de Mazamet prévoit une multiplication de la facture de plus du double. Ce qui représente pour nous une augmentation de 300 000 €. Cela nous oblige à réagir », avançait le maire. De fait, le premier magistrat a annoncé les pistes choisies pour réduire la note : « Nous allons continuer à remplacer les points lumineux classiques par des leds moins gourmands. Il nous en reste 800 (sur 1800) à installer d’ici 2026 (pour un investissement de 450 000 €). En 2023, l’électricité publique coûtera 197 000 €. Avec les leds, cela passera à 60 000 €. »
Toujours dans ce domaine, la ville a décidé d’éteindre l’éclairage public (hors zones sous caméras) entre 23h et 5h durant l’hiver et ce à partir du 4 novembre : « C’est une mesure transitoire jusqu’à l’équipement en leds, qui nous permettra d’économiser 50 000 € (sachant que la facture serait passée de 85 000 € en 2021 à 197 000 € en 2023). Cette décision a été prise en concertation avec la police locale. »
Un future groupe scolaire économe
D’autres investissements sont prévus pour réduire dans un avenir proche les dépenses de la commune, comme la construction d’un seul groupe scolaire, en lieu et place des écoles de Bonnecousse et du Val, doté de géothermie et de panneaux solaires. La municipalité envisage aussi la pose de panneaux solaires et photovoltaïques sur d’autres bâtiments publics pour viser « une autoconsommation collective et la production d’un tiers de l’énergie consommée en photovoltaïque. »
Enfin, le maire a également annoncé le « recalibrage » de certains projets, dont celui d’équipement intergénérationnel au stade René-Carayol.