LABORATOIRE PEREIRA : DES PROTHÉSISTES À LA POINTE

LABORATOIRE PEREIRA : DES PROTHÉSISTES À LA POINTE

Avec son savoir-faire et ses investissements dans du matériel de haute-technologie, le laboratoire de prothèse dentaire Pereira, avenue Foch à Aussillon, perdure depuis quarante ans. Le maire lui a rendu visite.

Ligerio se voyait cuisinier, Mathieu maçon et Simon plombier. Tout trois sont prothésistes dentaires et fiers de l’être. Dans l’ordre, c’est Ligio Pereira qui a embrassé la profession avant de transmettre sa vocation à ses deux fils, qui sont aujourd’hui à la tête de l’entreprise de cinq salariés et ont reçu la visite du maire Fabrice Cabral, il y a quelques jours. « J’ai pris ma retraite, mais je suis toujours là à aider mes enfants avec mon épouse, relève l’ancien apprenti du CFA de Rodez et de Lucien Dries à Mazamet. J’ai créé mon propre cabinet en 1983 rue des Docs, avant de m’installer dix ans plus tard avenue Foch. » Ligerio a donc été rejoint par Mathieu (32 ans) et Simon (28 ans), qui, après avoir étudié à l’école dentaire, sont désormais co-gérants du cabinet. « Nous manquons de personnel qualifié », regrette Ligerio. Ça freine un peu notre développement. Nous sommes le seul laboratoire de prothésistes dentaires du bassin mazamétain. »

Cette longévité est due, selon le fondateur, « à notre savoir-faire et à l’anticipation des nouvelles technologies. Personnellement, j’ai toujours souhaité investir dans le matériel de pointe. Par exemple, j’ai acquis la première soudeuse à laser du Tarn. Notre métier allie la maîtrise manuelle et l’usage des machines modernes. » Ainsi, une prothèse (en résine, céramique ou métal), qui prend environ une demi-journée de travail, nécessite la patte de véritables orfèvres et l’intervention d’une imprimante 3D, en aval d’empreintes optiques, voire de l’usinage assisté par ordinateur (UAO)… « Nous sommes en pleine mutation, confirme Mathieu Pereira. Il faut toujours être attentif aux évolutions. » Son jeune frère Simon, lui, insiste sur « la proximité avec les clients, notamment pour les éventuelles réparations. La 3D, c’est le confort du travail. Mais nous restons des artisans, qui utilisons nos mains. ». Fabrice Cabral a salué ses hôtes pour leur esprit d’entreprise et leur persévérance.