LE STREET ART S’INVITE A AUSSILLON

LE STREET ART S’INVITE A AUSSILLON

Ceet Fouad, un artiste à la renommée internationale, a réalisé une fresque impressionnante sur une façade d’un immeuble proche de la médiathèque d’Aussillon. 
Après « façades littéraires » et une pensée de R.M Rilke en grandes lettres sur un immeuble avant démolition cours de La Rougearié, c’est une autre représentation murale qui a été réalisée dans le cadre de R&M Aussillon. Cette fois, la « performance » s’est déroulée sur « Le Récif », un bâtiment de la société 3 F, situé à proximité de l’Espace Nougaro. « C’est un programme sur quatre à cinq ans, explique Philippe Colombani, adjoint à la Culture du maire Fabrice Cabral. L’idée est d’accroître l’attractivité de la ville, en améliorant son image par l’art. » En l’occurrence, le « street art », ou art urbain, une discipline vulgarisée au XXe siècle, qui regroupe les différentes formes et techniques d’expression sur le mobilier urbain, du graffiti, au pochoir, en passant par la mosaïque ou le sticker… et dont Banksy et Kunst sont les actuelles locomotives. « Le potentiel, prolonge l’élu aussillonnais, est d’une vingtaine de façades publiques ou privées. Cela se fait par ailleurs, dans des grandes villes, comme Grenoble ou Boulogne sur Mer, ou dans des villes moyennes. Nous allons, à travers ce projet, contribuer à améliorer l’image de ville, y apporter des couleurs, de la vie. De même nous souhaitons faire rencontrer les artistes avec les citoyens (notamment les jeunes). »
C’est le Toulousain de renommée mondiale Ceet Fouad qui a inauguré la série dès ce lundi 23. L’artiste-peintre a entamé sa fresque en déclinant son thème récurrent du « poulet » (ou Chicanos). Le quadragénaire né en Algérie est devenu au fil des ans une valeur sûre du street art, reconnu des Etats-Unis, où il a vécu, à Hong Kong, où il a créé sa propre résidence d’artiste. Ceet Fouad devait terminer son œuvre gigantesque (80 m2) ce mercredi 25 novembre.