UN SIECLE POUR ANNETTE

UN SIECLE POUR ANNETTE

L’Aussillonnaise Annette Olivier a fêté son centenaire le 14 novembre dernier, en présence du maire Fabrice Cabral et de ses proches. Portrait.

« Maman a toujours eu une vie saine. Aujourd’hui, ses analyses sont impeccables. Elle est solide. Peut-être parce qu’elle a été souvent à la campagne. » Myriam Olivier, sa fille, tente une explication de la longévité de sa mère, Annette, qui a fêté ses cent automnes le 14 novembre dernier. Née Garcia, d’une famille d’immigrés espagnols, de Velez-Blanco un village andalou, Annette a vu le jour à Lastours dans l’Aude. Elle était l’aînée d’une fratrie de dix, dont elle est la seule survivante, avec Michel (89 ans), un de ses cadets, qui demeure à Aiguefonde.

Après son enfance audoise et un mariage à Carcassonne, où elle épouse Irénée, elle traverse La Montagne Noire avec son époux qui travaille dans une mégisserie à Mazamet. Mère au foyer, Annette a élevé trois enfants, qui lui ont donné deux petits-enfants (et trois arrière-petits-enfants). Elle a vécu la plupart de toutes ces années, entre jardinage et tricot, deux de ses hobbies, dans sa maison du Val d’Aussillon, où elle demeure encore : « Maman, si elle bénéficie d’aides pour le ménage, la cuisine… est assez indépendante. Elle a toute sa tête et regarde avec plaisir la télé de temps en temps », décrit Myriam, qui a reçu la visite du maire Fabrice Cabral et d’un de ses adjoints Marc Montagné. Les élus aussillonnais ont apporté un bouquet de fleurs à la centenaire, à qui nous souhaitons encore un bon anniversaire.